Nicolas Sarkozy à Tours
Cher Nicolas,
Mes Chers Amis,
Je suis particulièrement heureux de t’accueillir dans cette ville, dans ce département, dans cette Touraine, si chers à notre cœur, berceau de la beauté et de l’histoire de la France, France de saint Martin, de saint Grégoire, de Louis XI, de Rabelais, de Descartes, de François Ier, de Balzac, de Vigny, bien sûr ; mais aussi, plus près de nous, France de Léopold Sédar Senghor, le père de la Francophonie et du dialogue des cultures, qui fit ici, à Tours, au lycée Descartes, ses premières classes de professeur et ses premières armes de poète ; France des comédiens Jean Carmet et Jacques Villeret ; des plasticiens Alexander Calder et Olivier Debré ; France d’aujourd’hui, du grand scientifique Yves Chauvin, prix Nobel de chimie, du grand sportif Sébastien Barc, médaille d’or à Sydney et multi-médaillé à Athènes, aux Jeux paralympiques, sans oublier Mick Jagger, l’Européen, qui a choisi la vallée de la Loire, France de cet arc-en-ciel que vous représentez tous magnifiquement ici !
France de notre patrimoine naturel et culturel, riche de ses beaux jardins et de ses belles pierres, comme ceux de Langeais, où nous étions tout à l’heure, riche de ses monuments historiques et de ses créations contemporaines, riche des métiers et des savoir-faire de l’artisanat que tu as rencontrés au centre de formation d’apprentis de Joué-les-Tours ; et je suis heureux et fier que tu aies fait du patrimoine une priorité de ton engagement en faveur de la culture, après t’être engagé avec force pour que rayonne le spectacle vivant et soient défendus les métiers artistiques. Notre patrimoine, dans cette cité où il fait bon vivre, sur les rives de ce Val de Loire, qui fait partie du patrimoine mondial de l’humanité, sur cette terre d’équilibre, de tolérance et de respect, ce sont aussi ces valeurs que nous avons en partage et que tu incarnes, toi, cher Nicolas, dans cette campagne, loin des caricatures, auxquelles certains voudraient tant te réduire ; loin des polémiques stériles et brutales, chères à Jean-Marie Le Pen ; loin du sectarisme idéologique et improvisé de Ségolène Royal ; loin de la duplicité floue de son allié François Bayrou, qui a voté la censure contre le Gouvernement, où je suis fier, avec Thierry et Xavier, cher Gilles, d’avoir travaillé à tes côtés, car tu es, comme Nicolas, un homme de fidélité, d’engagement et de conviction.
Oui, tu es le seul, cher Nicolas, à incarner profondément cette valeur essentielle que nous chérissons plus que tout, ici à Tours : l’attention à l’autre, le sens du prochain, l’intérêt général, celui de la France. Tu incarnes l’authenticité de celui qui est quotidiennement aux côtés et à la rencontre des Français, en contact permanent avec la réalité, immeuble par immeuble, quartier par quartier, commune par commune. Tu es un homme d’engagement. Tu es le seul à vouloir, donc à pouvoir vraiment changer cette réalité, pour répondre aux violences, aux fractures, aux injustices, en la transformant, avec le courage de la vérité, l’expérience de la proximité, l’ambition d’une vision pour la France, avec la générosité de la main tendue à toutes celles et à tous ceux qui veulent avec toi dessiner et mettre en œuvre cette grande ambition collective, parce qu’ils savent que la France est plus ancienne qu’elle ne le sait, plus grande qu’elle ne le croit, plus audacieuse, plus généreuse qu’elle ne l’imagine.
Tu portes nos espoirs. Tu seras pour notre pays une voix magnifique, forte, rayonnante, généreuse. A l’image de ton livre Ensemble, qui est déjà numéro un, tu le seras pour la France, si nous continuons à nous mobiliser.
Bienvenue à Tours, Cher Nicolas !